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L'?uvre littéraire d'Édith de la Héronnière a pour terreau la pratique d'un art majeur : celui de l' « égarement ». En s'égarant, on risque bien moins de se perdre que de rencontrer. Et lorsqu'on se trouve en Sicile, ce sont les jardins qui surgissent, ahurissants d'aspect et de tons, au beau milieu des chemins titubants de chaleur.

Édith de la Héronnière nous conduit ici au c?ur des mythiques jardins siciliens, ancrés dans une histoire lointaine au parfum oriental. Ces oasis, à la flore si riche en espèces, en couleurs, en odeurs, ont souvent quelque chose d'un peu fou, à l'image du labyrinthe de Donnafugata où l'on peut se perdre à jamais.

Le point commun de tous ces jardins est sans doute l'exubérance créatrice. Derrière les clôtures, la nature n'a pas seulement fait germer le génie botanique ; elle a aussi produit le génie poétique et littéraire. Car nous sommes sur les terres de Lampedusa ou de Lucio Piccolo, et dans les pas de Goethe ou de Dumas. Sous les ficus géants, pétrifiés de soleil, s'étale l'ombre de la mort avec laquelle les Siciliens ont très lentement, note après note, composé une sorte d'« hymne au silence », chantant ainsi leur singulière sagesse.

X.C.

La Sagesse vient de l'ombre

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Dans les jardins de Sicile

L'?uvre littéraire d'Édith de la Héronnière a pour terreau la pratique d'un art majeur : celui de l' « égarement ». En s'égarant, on risque bien moins de se perdre que de rencontrer. Et lorsqu'on se trouve en Sicil

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Auteur(s): De La Heronnière, Edith

Editeur: Klincksieck

Collection: De Natura Rerum

Année de Publication: 2017

Nombre de pages: 262

Langue: Français

ISBN: 978-2-252-04059-1

Edition: 1

L'?uvre littéraire d'Édith de la Héronnière a pour terreau la pratique d'un art majeur : celui de l' « égarement ». En s'égarant, on risque bien moins de se perdre que de rencontrer. Et lorsqu'on se trouve en Sicil

L'?uvre littéraire d'Édith de la Héronnière a pour terreau la pratique d'un art majeur : celui de l' « égarement ». En s'égarant, on risque bien moins de se perdre que de rencontrer. Et lorsqu'on se trouve en Sicile, ce sont les jardins qui surgissent, ahurissants d'aspect et de tons, au beau milieu des chemins titubants de chaleur.

Édith de la Héronnière nous conduit ici au c?ur des mythiques jardins siciliens, ancrés dans une histoire lointaine au parfum oriental. Ces oasis, à la flore si riche en espèces, en couleurs, en odeurs, ont souvent quelque chose d'un peu fou, à l'image du labyrinthe de Donnafugata où l'on peut se perdre à jamais.

Le point commun de tous ces jardins est sans doute l'exubérance créatrice. Derrière les clôtures, la nature n'a pas seulement fait germer le génie botanique ; elle a aussi produit le génie poétique et littéraire. Car nous sommes sur les terres de Lampedusa ou de Lucio Piccolo, et dans les pas de Goethe ou de Dumas. Sous les ficus géants, pétrifiés de soleil, s'étale l'ombre de la mort avec laquelle les Siciliens ont très lentement, note après note, composé une sorte d'« hymne au silence », chantant ainsi leur singulière sagesse.

X.C.

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