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Un florilège de mythes, de contes et de légendes permet de pénétrer dans l'imaginaire de Centre-Asie
On dit parmi le peuple : » Les Pléiades sont descendues sur terre, elles sont restées quarante jours sur terre. » A ce propos le récit suivant circule de bouche en bouche.
Pendant la période où les Pléiades sont descendues sur terre, c’est-à-dire à la fin de mai et durant le mois de juin, le sol a reverdi, l’herbe fraîche qui sert de nourriture au bétail a poussé vigoureusement et en abondance. C’est-à-dire que les Pléiades, après leur descente sur terre, se sont couchées sur le sol, elles se sont mises à attirer l’herbe vers le haut. Plus les Pléiades restaient couchées sur le sol, mieux ça valait pour le bétail. Cheval, chameau, vache, mouton, chèvre décidèrent d’empêcher les Pléiades de remonter au ciel, en les clouant à tour de rôle sous leurs sabots.
Quand vint le tour de la chèvre, elle ne fit pas suffisamment attention : les Pléiades se glissèrent entre ses sabots et s’élevèrent au ciel. Si la chèvre n’avait pas été aussi tête en l’air, les Pléiades seraient restées tout le temps sur terre, l’herbe aurait toujours poussé vigoureusement et en abondance, et les animaux ne seraient jamais restés sans nourriture.
Auteur(s): Dor, Rémy • Strassmann, Susanne
Editeur: Flies France
Collection: Aux origines du monde
Année de Publication: 2007
Nombre de pages: 203
Langue: Français
ISBN: 978-2-910272-09-8
eISBN: 978-2-37380-005-0
Un florilège de mythes, de contes et de légendes permet de pénétrer dans l'imaginaire de Centre-Asie
On dit parmi le peuple : » Les Pléiades sont descendues sur terre, elles sont restées quarante jours sur terre. » A ce propos le récit suivant circule de bouche en bouche.
Pendant la période où les Pléiades sont descendues sur terre, c’est-à-dire à la fin de mai et durant le mois de juin, le sol a reverdi, l’herbe fraîche qui sert de nourriture au bétail a poussé vigoureusement et en abondance. C’est-à-dire que les Pléiades, après leur descente sur terre, se sont couchées sur le sol, elles se sont mises à attirer l’herbe vers le haut. Plus les Pléiades restaient couchées sur le sol, mieux ça valait pour le bétail. Cheval, chameau, vache, mouton, chèvre décidèrent d’empêcher les Pléiades de remonter au ciel, en les clouant à tour de rôle sous leurs sabots.
Quand vint le tour de la chèvre, elle ne fit pas suffisamment attention : les Pléiades se glissèrent entre ses sabots et s’élevèrent au ciel. Si la chèvre n’avait pas été aussi tête en l’air, les Pléiades seraient restées tout le temps sur terre, l’herbe aurait toujours poussé vigoureusement et en abondance, et les animaux ne seraient jamais restés sans nourriture.